REVIEW

One Piece Kaizoku Musou (Treasure Box)

PLAYSTATION 3

RÉDACTION : HYDCLOUD · 18 JUILLET 2013

INFOS

DÉVELOPPEUR

Omega Force

ÉDITEUR

Bandai Namco Games Inc.

GENRE

Beat'em all

NOMBRE DE JOUEURS

2 (local/en ligne)

SORTIE JAPONAISE

1 mars 2012

Étonnant… Étonnant pour une œuvre interplanétaire telle que le manga de Sir Oda de n’avoir pas connu légion d’adaptations vidéoludiques. En effet, mise à part la série des Unlimited sur Wii et 3DS, aucun développeur n’avait auparavant tenté l’aventure et qui plus est en sur support HD.

C’était sans compter sur Tecmo, qui s’est récemment attaqué à la licence Hokuto no Ken avec son gameplay dit "Musou", comprenez à la Dynasty Warriors, développé justement par la même boite… Qu’il est loin le temps du matraquage marketing de la franchise Dragon Ball…

On ne change pas une formule qui gagne ! Exclusif à la PS3, One Piece Kaizoku Musou (Pirate Warriors dans nos contrées) reprend plus ou moins le même principe que la série des Dynasty Warriors en y ajoutant deux ou trois ingrédients supplémentaires.



Tecmo Koei a tout bonnement voulu résumer les soixante premiers tomes papier de l’œuvre d’Oda sur une seule galette et ça c’est la classe ! Bien entendu, les arcs "dispensables" des aventures de nos chers Mugiwara sont passés à la trappe et seules les grandes lignes narratives sont concernées.

Aussi jouable en solo qu’à deux (en online ou en écran splitté), le principe de ce beat’em all se résume en quelques mots : vous devez nettoyer, à grand renfort de Gomu Gomu No, de combos dévastateurs et de QTE spectaculaires (et il y en a… Peux-être un peu trop…) les différentes zones ennemies que Luffy et sa bande devront traverser. Le background, bien qu’assez vide visuellement, respecte tout à fait l’œuvre éponyme d’Oda et l’Otaku de base n’aura aucune peine à reconnaître les différents lieux. Le mode histoire proposera non seulement une narration très fidèle de l’œuvre, avec son lot de cutscenes très sympathiques, mais également de la baston pure et dure.

Durant leur avancée, nos joyeux lurons devront affronter une masse d’ennemis aussi nombreux qu’encombrants, le tout donnant la sensation de participer à un bordel sans nom.



En effet, le nombre de personnages à l’écran est tel que l’on ne comprend parfois pas grand-chose à ce qu’il se passe si ce n’est qu’on doit taper et avancer… Avancer jusqu’au prochain boss dont le déroulement de l’affrontement sera légèrement différent car il faudra parfois avoir recours à différentes astuces pour en venir à bout.

Autant le dire, ce premier Kaizoku Musou (car il y en aura d'autres hein…) met très en avant le jeune Luffy, que le joueur contrôlera les ¾ du temps. Il sera aidé par ses compagnons sur le champ de bataille, quand ceux-ci ne sont pas dirigés par le second joueur et qui n'attendent qu'un signe de leur capitaine pour venir participer à la fête. Compagnons eux-aussi contrôlables par la suite (une douzaine de protagonistes) mais qui n'auront malheureusement pas le même traitement de faveur que notre héros élastique sur le plan narratif.

Ils pourront néanmoins être sollicités au court des missions Musou et ce en passant pas le journal de bord.

Ces fameuses missions Musou consistent à occuper les territoires d’une map déjà visitée dans le mode histoire en affrontant encore et toujours la horde d’opposants qui vous feront face. Ce mode permet surtout d’upgrader votre personnage (capacités et expériences).
Disposant d'une durée de vie un peu faiblarde au premier abord, votre voyage sera agrémenté de missions annexes supplémentaires, c'est déjà ça de pris. Quant à la réalisation et à la bande son, c'est du sans faute. On retrouve sans problème cette patte visuelle et orchestrale si particulière de la série TV réalisée par la Toei ! Le fan en redemande, d'ailleurs ce type de jeu est fait pour !

La Treasure Box, forte sympathique (et restée sous blister, comme d’habitude chez moi…), comprend un CD d’OST de l’animé, le jeu (sérieux !?), un cadre comportant 15 pins illustrant les principaux protagonistes de l’œuvre. Le faux fond de la box cache secrètement l’habituel artbook (et que ne serait pas un collector sans artbook humm ?).