Stabilisée et maintenue par 4 solides équerres elles-mêmes clipsées sur crémaillères murales, nous pouvons trouver sur cette structure des titres datant de 1992 à nos jours car oui, ne vous y trompez pas (huhu), j'ai beau être mordu de rétro et paraître sénile, ce n'est pas pour autant que je n'évolue pas et pour cause : ma configuration gamer et professionnelle fait elle aussi l'objet d'updates tous les 3 ou 4 ans !
    
        Le coin PC vient de faire peau neuve ! Exit les boites empilées les unes sur les autres, place au rangement traditionnel. Bah oui… Pas évident de choper une boite quand celle-ci se trouve sous une pile d'une dizaine de titres et à moins de jouer les équilibristes, tout était réuni pour provoquer la catastrophe (plus dure sera la chute…).
Nous avons donc fabriqué une structure supplémentaire mesurant 1m80 sur 30 cm de hauteur qui, une fois posée sur la planche originelle, donne un autre sens à la collection : c'est plus propre, plus accessible, plus coloré… Le must !
    Je ne le répèterai jamais assez, la taille des jeux PC « Big Box » en plus d'être conséquente est aussi variable. Il vaut mieux avoir de la marge quand on s'aventure dans ce type de collection car on manque très très vite de place pour le peu qu'on commence à accumuler les boites et à les entasser.
Dieu merci,  les jeux étant passés progressivement au standard DVD à partir de 2001, les  distributeurs ont donc commencé à faire du packaging moins conséquent et  d'ailleurs... Je me poserai toujours la question de savoir pourquoi faire  d'aussi grosses boites pour contenir une galette et une doc.
      Remarque, c'était tellement beau à l'époque...
        Août 2010... Je m'ennuie... Tiens je vais faire un truc  original : je vais me faire une configuration PC Abandonware ! 
          J'aime l'authentique, vous le savez à force, et plutôt que  de me bloquer à DOSBox, je voulais faire un truc qui sortait un peu de  l'ordinaire et le constat ne s'est pas vraiment fait attendre !
    Comme je le dis souvent, à chaque technologie son histoire  et tous les émulateurs au monde ne remplaceront jamais l'original.      C'est parti !
L'été est souvent la période où je me remets les bons jeux  d'antan et comme chacun le sait, l'informatique évolue très vite !!
    Pour des mecs comme moi qui resortent leurs vieilleries le  temps d'un coup de tête, DOSBox c'est cool.
    Cet émulateur va en effet vous permettre de rejouer à des  titres exclusivement MS-DOS sur nos machines hi-tech actuelles, à l'époque où l'OS  en ligne de commande se battait en duel avec son interface graphique, le bien  nommé Windows 95.
Je m'en souviens comme si c'était hier, lorsque mes parents  avaient acheté mon premier PC en grande surface (sacrilège !) fin 1995. Depuis  2 ou 3 ans, on remarquait que le PC et autre IBM compatibles voulaient se  tailler la part du lion avec les consoles : les grosses boites de développement  commençaient à développer des trucs bien sympa et super aboutis sur ce support  mais malheureusement pour moi à l'époque, je ne comprenais absolument rien et  surtout j'étais jeune !
    Vas lancer un jeu sur MS-DOS et configurer dans ton setup.exe  (what is that !?), tes ports IRQ, carte son et calibrer ton pad lorsque tu es  habitué à pousser le bouton « Start » d'une console !
    C'est en partie parce que j'étais "obligé" de me  documenter, de trifouiller au DOS, de me renseigner dans les boutiques  spécialisées (tout ça pour lancer quoi... 5 jeux ?) que je me suis  involontairement amélioré dans le domaine informatique.
    Dieu merci, la notion de Plug & Play et la  démocratisation du support PC de par les nombreux features (évolution des  cartes graphiques, standardisation des manettes, apparition de l'usb...) m'a  facilité la tâche par la suite.
Je ne savais certainement pas à l'époque, quand j'étais  gamin, dans quel genre de spirale infernale et vicieuse je m'enfonçais lorsque  j'ouvrais pour la première fois une bécane en 1998.
    Le challenge, j'aime ça, toujours savoir repousser mes  limites dans l'inconnu et pour cause, le challenge ici était de savoir comment  booster mon CPU (Intel Pentium II 400 Mhz que j'avais payé la peau des fesses)  afin de gagner en performance et ainsi arriver à hauteur du désormais  légendaire Intel Celeron 300a que l'on pouvait monter à 500 Mhz « neck in  the noise » !
    Haha oui, rigolez ! 200 Mhz de différence aujourd'hui, c'est  aussi perceptible qu'un pet de mouche mais pour nous à l'époque jeune homme,  c'était juste énorme !
    C'est au cours de ces nombreuses expériences (quelques  grillages de cartes mère et de CPU au passage), que je me suis forgé dans le  monde du hardware et ainsi pu connaître à peu près toutes les architectures  hardware possibles de l'époque.
                 		
                
    
C'est en parcourant pas mal de forums il y a 3 ans que j'ai eu l'idée de  remonter le temps et de me monter une configuration spécialement dédiée aux  jeux Abandonware (comprenez sortie entre 1995 et 2000). 
          Fade to  Black, Need for Speed, Day of the Tentacle, Quake III... J'ai grandi  avec tout ça, mon trip était de vouloir réutiliser ma vieille Sound Blaster AWE  64 et ma 3D Blaster Voodoo 2 que j'avais gardé dans le grenier !
Allez hop, on se remue les méninges : qu'est-ce qu'il nous  faut ?
      Ce qui était bien à l'époque (post années 1998), c'est que pour faire  fonctionner la totalité des jeux Windows et MS-DOS, on n'avait pas vraiment le  choix, il fallait raquer et acheter du matos de compète et de marque !
          À croire que les développeurs avaient signé pour que leurs  jeux ne marchent que sur des configurations haut de gamme...
          Pour avoir du son à coup sur ? Une Sound Blaster !  L'adressage et les ports IRQ directement détectés par les Point & Clic  MS-DOS Lucas Arts, ça n'a pas de prix...
          Tu veux une manette ? Gravis ! D'ailleurs tu le voyais dans  le setup, il n'y avait pratiquement que ça ! Tu vois c'était simple de choisir  à l'époque...
    Pour le reste ? La recette : Il nous faut obligatoirement un port ISA sur la  carte mère (l'ancêtre du PCI).
    Je voulais absolument conserver les  fonctionnalités de ma veille Sound Blaster (payée la peau du cul à l'époque). En effet, Creative Lab était LE constructeur de carte son  haut de gamme et impossible de revenir se plaindre chez son revendeur pour dire  que ça ne marchait pas après l'achat.
Alors une carte mère avec un bon chipset...  Intel 440BX ! Croyez-en mon expérience, ce  Northbridge est stable, performant et solide... Il n'avait plus rien à prouver  à l'époque et à survécu très longtemps !
    Donc une carte mère 440 BX avec port ISA et au moins un port  PCI pour la 3D Blaster Voodoo 2 (haaaaa, je me souviens encore de la claque que m'avait mis  Tomb Raider avec son patch 3DFX à l'époque, une des plus grosses claques vidéoludique que je n'ai jamais  eut d'ailleurs).
                 		
                
       
    J'avais gardé ma vieille Voodoo 2 dans le placard (avec sa boite et ses docs s'il vous plait) et je sais par expérience que les émulateurs Glide actuels (librairie spécifique aux 3DFX) sont assez peu fiables ! Encore une fois, c'est un des principaux détails qui m'ont poussé à réaliser ce genre de configuration.
Toutes ces données une fois rassemblées, le choix pour le  modèle de carte mère commence à se restreindre, je m'oriente alors vers une  Asus CUBX !
    Quelques minutes m'ont suffit à trouver mon bonheur sur le  plus grand site d'enchères au monde (plus particulièrement en Allemagne) et ce  pour un prix très raisonnable : un ensemble carte mère Asus CUBX/processeur  Pentium III 1 Ghz/mémoire 512 Mo SDRAM.
    Autant dire qu'avec tout ça, j'avais les clés en main pour  pouvoir m'attaquer au montage du bousin. 
    Ah oui, j'oubliais le boitier et la carte graphique  principale, ça tombe bien, j'avais ça dans le grenier (vous n'imaginez pas ce  que je peux retrouver là bas à chaque fois que j'y vais...).
    
J'avais un superbe boitier Antec P182 et son alimentation  dont je ne me servais plus, chose qui allait être réglée. Une vieille GeForce 4  AGP 8X (de marque Taiwanaise D-Ying) largement suffisante pour ce que je voulais faire du bousin !
    Bon... Voilà voilà... Une fois tout ceci reçu à la maison,  il ne me restait plus qu'à investir dans deux ou trois bricoles (j'avais déjà  un écran LCD 17" en rab de marque NEC, un disque dur IDE 80 Go de chez  Seagate, un clavier et une souris). Seul le lecteur floppy me manquait et que  ne serait pas une configuration d'un autre temps sans son lecteur de disquette ?
          Récapitulons :
    
 Processeur : Intel Pentium III Coppermine 1Ghz  (Socket 370)
    Carte mère : Asus CUBX (Northbridge 440BX)
    Mémoire : 512 Mo SDRAM
    Carte graphique principale : D-Ying GeForce 4  128 Mo AGP 8X
    Carte graphique secondaire : Creative 3D Blaster  Voodoo 2 12 Mo
    Carte  son : Creative Sound Blaster AWE 64 Edition Speciale
    Disque  dur : Seagate ST380011A 80 Go IDE
     Boitier : Antec P182
    Écran : NEC LCD1701
    On y est, c'est monté. Installons maintenant notre bon vieil  OS Windows 98 SE (dernier OS à supporter un MS-DOS pur) comme à l'époque ! L'installation est rapide, très rapide ! Je ne m'étais pas  trompé, l'architecture du PC fait des merveilles et il en va de même pour les  applications et les performances brutes de la bécane !
    On commence à installer deux ou trois jeux récents sous  Glide (Need for Speed III, Quake II, POD...) histoire de voir si la 3DFX tourne  encore et c'est toujours nickel...
Passons maintenant aux choses sérieuses : les jeux MS-DOS.
    S'il y a bien une chose qui nous empêchait de lancer  correctement nos Point & Click préférés et autres jeux DOS à l'époque,  c'était la mémoire paginée ! Je me souviens de ce cauchemar comme si c'était hier : Alone  in the Dark 3, Day of the Tentacle, Little Big Adventure...
    Tous ces jeux ne se lançaient pas ou le son n'était pas  activé parce que la mémoire paginée (dite mémoire partagée et par définition  consacrée aux périphériques) était insuffisante !
    Modification du registre MS-DOS, coups de marteau, achats de  bouquins d'astuces informatique, rien ne voulait marcher ou alors fonctionnait  de manière aléatoire (selon la quantité de mémoire libérée pour le DOS).
Et bien sachez que malgré ma toute nouvelle configuration  Abandonware, le problème est encore là ! 
    Qu'à cela ne tienne, puisque cette configuration est  largement assez puissante pour faire tourner l'émulateur DOSBox qui est  optimisé pour chaque jeu DOS qu'il prend en charge, pourquoi se casser la tête ?
    Un générateur d'ISO (pour éviter de remettre les CD dans le  lecteur à chaque fois) et un paramétrage au poil ont suffit à régler tous mes  problèmes ! A moi Day of the Tentacle avec du son !
    Ainsi, DOSBox lancera tous les jeux MS-DOS à partir de  fichiers ISO qu'il montera lui même tandis que le noyau de Windows sera chargé  des titres installés plus récents et plus élaborés (sur 3DFX par exemple).
Détail qui tue : J'ai également acheté pour une bouchée de  pain sur LBC deux manettes Gravis 4 boutons GamePad Pro (le  maximum qui peut être supporté sous DOS).
    Une fois calibréset pluggés sur le port Joystick DA-15 de la Sound Blaster (à l'ancienne !), ces petits joujoux font des merveilles  autant sous les jeux DOS que sous les jeux plus récents (bien que parfois un  peu embêté avec le nombre un peu limité de boutons), le bonheur !