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LA VITRINE

La fameuse vitrine Nintendo ! Paradoxalement plus commune (enfin je trouve...) que la vitrine Sega peut être du fait qu'elle a été distribuée à plus grande échelle sur notre vieille France… Impossible de louper l'objet dans les magasins de jouets d'époque tellement il pouvait faire mouche auprès de la clientèle !

Un charme sans précédent en effet car ce présentoir de couleur rouge à l'effigie de la marque du plombier exposait narquoisement les blisters de jeux Nes disposés sur des crochets (rouge aussi !) et il faut bien le dire, cette vision évangile de l'ensemble en magasin nous faisait tous baver étant gamins…

C'est Bandai qui se chargera de répartir la chose sur notre territoire tout comme la majorité des produits Nintendo du temps de la Nes et de la Snes d'ailleurs…

Il faut également savoir qu'à l'instar de la vitrine Sega, big N a distribué différents modèles de vitrines… Si mes renseignements sont exacts, 5 modèles en tout et pour tout sur le territoire européen et américains. Et puisque l'on parle de Nintendo, autant préciser tout de même qu'il existe non seulement des vitrines Nintendo mais également des meubles Gameboy, Super Nintendo, des enseignes, des luminaires et toutes sortes de joyeusetés qui n'étaient là que pour faire vendre ! C'est d'ailleurs typique de la marque : du promotionnel !

Alors côté « technique » qu'avons-nous ? Quasiment aux mêmes dimensions que la vitrine Sega (plagiat !), la vitrine Nintendo que j'ai pu récupérer est ici constituée d'une seule et même partie… Bien entendu, qui dit une seule partie dit également augmentation du poids et gros risque de lumbago aux transports ! En effet, la partie enseigne fait partie intégrante de la vitrine… Le logo lui-même est assez bien foutu (à l'instar de la vitrine Sega, présentée perpendiculairement).

La plaque qui supporte le logo (dimensions 84 x 21 x 2 cm) est du plus bel effet ! Celle-ci viendra « s'incruster » dans un emplacement spécialement prévu sur la partie enseigne. Le logo quand à lui est fait de plastique mais attention ! Il est en relief, les lettres resortent de la plaque et laisse traverser la lumière une fois le néon intérieur allumé. Magnifique ! A noter également : C'est des malins chez Bandai, il leur suffisait de fabriquer une plaque par supports (Super Nes, Game Boy pour ne citer qu'eux) pour donner une autre dimension à leurs meubles !

Montée sur un support de couleur grisatre si vous réussissez à la trouver complète (gné !) la vitrine contient en tout et pour tout 3 néons : 2 occupants chaque extrémités de la vitrine et disposés en longueur (donc assez conséquents) et le dernier pour illuminer l'enseigne. Deux grandes vitres coulissantes sur rail viennent compléter l'ensemble, le tout sécurisé par un système de deux serrures. Contrairement à la vitrine Sega, nous avons laissé cette fois-ci les fameux crochets pour soutenir les étagères en plexiglass (ils sont tellement beaux ces crochets il faut l'avouer...).

Tout collectionneur Retro le sait pertinemment… Tout objet estampillé big N des années 90 est sujet a émeutes générales sur le forum achats/ventes et autre sites d'annonces (humm humm) et c'est sur un énorme coup de bol que j'ai pu trouver ce magnifique « meuble » comme on peut l'appeler un peu partout !


Il a été déniché dans un magasin de jouets en destockage pour fermeture (dans les environs de Metz). C'est un beau matin de Dimanche, sur LBC que le fameux graal m'est apparu ! Vous savez… Ce coup de sang lorsque l'on trouve ce que l'on a tant convoité depuis x mois ? Vu le prix plus que correct de la mise en vente et l'état pratiquement neuf de l'ensemble, ce fut comme une bénédiction, il ne pouvait en être autrement : elle était pour moi ! Ni une ni deux, coup de fil au vendeur pour me la bloquer (peut être 30 min après le lancement de l'annonce) et rencard avec un transporteur particulier… Suite à quelques péripéties et un road trip des plus rapides, l'objet était enfin là dans la pièce. Une nouvelle quête venait d'aboutir…

Sortie : Inconnue

Achat : 09/2011

Provenance :

Particulier

Dimensions :

128 x 214 x 47 cm

État :
5 coeurs
Rareté :
5 coeurs

NINTENDO M82

Que faire lorsque l'une de vos connaissances vous demande votre avis sur la valeur d'une borne de démonstration M82, précisant qu'il serait susceptible de s'en séparer… Hum ? Ça sent encore l'achat imprévu tout ça…

Dans la catégorie insolite et « bel objet qui en jette », voici donc la borne de démonstration Nintendo M82. Étranger pour les plus jeunes d'entre nous, seuls les trentenaires que nous sommes se souviennent parfaitement de cet engin que l'on pouvait croiser dans nos grandes surfaces préférées (Toys « R » Us… la belle époque quoi) et qui était originellement calé dans un meuble Nintendo propriétaire.

Fabriquée par Nintendo et distribuée par Bandai en France, cette unité de démonstration n'est pas exclusive à notre vieux pays mais est également bien connue des gamers outre Atlantique, aux USA (où il a d'ailleurs été distribué en premier lieu pour la sortie de la machine en octobre 1985). Elle fut également distribuée au Japon sous le nom de Famicom Box (Nintendo) ou FamicomStation (Sharp), en Angleterre (Bandai), en Italie et enfin en Australie (Mattel). Le même concept avait d'ailleurs été imaginé par Sega avec le Sega Kiosk pour sa Master System. À noter également que selon les pays, Nintendo a pris soin de zoner ses bornes...

Comme toutes bornes de démonstration qui se respecte, l'engin avait pour but de nous faire découvrir les dernières nouveautés sur NES, provoquant par la même occasion une série de pleurs et de caprices lorsque nos parents nous arrachaient cruellement à cette merveille.

Le principe est très simple : 12 cartouches de jeux insérées dans la borne, lesquelles sont switchables à volonté grâce au bouton situé en façade. Il est alors possible de régler la borne en mode exposition ou en mode joueur grâce à la minuterie située à l'arrière : 30 secondes, 3/6/128 minutes ou illimité.

L'unité se présente comme un gros bloc massif de couleur grisâtre (approximativement de la taille d'un ampli) précédé d'un socle plastifié de couleur noir servant de support aux manettes et au bouton de switch des cartouches. Un indicateur digital nous renseigne par ailleurs quel jeu est en cours de fonctionnement.
Le gros plus visuel du M82 consiste à présenter les cartouches par l'intermédiaire de petites fenêtres en façade et croyez-moi, une fois la totalité des ports occupée, le rendu est juste trop SWAG !

Même principe pour plugger les commandes : un PCB dédié au branchement des manettes/zapper (jusqu'à 5 contrôleurs enfichables) est situé à l'intérieur de la borne (en dessous des ports cartouches).

Petit hic tout de même concernant la conception du M82 : il nous est impossible de changer les cartouches à loisir. La façade ne propose pas de système d'ouverture facile, nous obligeant malheureusement à la démonter via les quatre premières vis latérales pour remplacer les jeux… L'arrière de la bête nous propose tout ce qu'il faut en termes de connectiques. Au delà du sempiternel certificat de propriété insaisissable de Bandai (à l'instar des vitrines de la marque), nous pouvons y trouver le poussoir d'alimentation, les sorties composites et RF (antenne) puis le potentiomètre de réglage du chronomètre.

Autre point négatif et un peu plus gênant : nous noterons quelques couacs en matière de compatibilité et concernant principalement les dernières cartouches distribuées sur la NES ou nécessitant un chip spécifique telles que Super Mario Bros 3 (bugs graphiques), Double Dragon II (aucun son après l'introduction) ou encore Dracula's Curse…

Une fois le M82 sous tension, l'écran de démarrage nous propose une introduction animée du plus bel effet nous présentant bien évidemment le logo big N suivi d'une invitation à appuyer sur START pour commencer la partie. Si nous laissons la borne faire son affaire, le jeu est automatiquement lancé puis la borne revient sur l'écran de présentation après 15 secondes d'inactivité pour ensuite sélectionner la cartouche suivante et ainsi de suite… Bien évidemment, dans le cas où la totalité des slots ne sont pas sollicités, le compteur revient à la première cartouche.

Comme je l'ai précisé au début de l'article, l'achat de ce bijou n'était à la base pas prévu mais (je suis faible, je sais…) il m'était juste impossible de laisser passer l'opportunité, d'autant plus que l'objet s'arrache la plupart du temps pour une somme assez conséquente (atteignant très souvent le quatrième chiffre) lorsqu'il daigne apparaître sur nos sites d'annonces préférés... et c'est d'autant plus frustrant qu'il pouvait aisément se trouver pour une somme ridicule il y a quelques années !

Bien entendu, le puriste que je suis aurait préféré avoir la belle boite en carton d'usine qui l'accompagne, mais ne faisons pas la fine bouche face à une telle merveille…

Sortie : 1988

Achat : 25/03/2016

Provenance :

Particulier

Dimensions :

42,6 x 12 x 37 cm

État :
4 coeurs
Rareté :
5 coeurs

KIOSQUE M80C/M81C

Avec l’engouement de plus en plus appuyé du Retrogaming et des objets liés à ce phénomène, les bornes de démonstration constituent non seulement un lien direct avec l’Age d’Or de cette époque bénie (même si elles existent toujours pour les générations actuelles) mais également une sorte de Graal que peu d’élus peuvent se targuer de posséder… Et lorsqu’un ami, collectionneur assidu de surcroît, vous propose de but en blanc de pouvoir mettre la main sur une borne dédiée à la console vintage la plus convoitée de la galaxie, inutile de vous dire que l’offre n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd…

Nous sommes en 2016 et plus précisément au terme des grandes vacances, début septembre… Un ami collectionneur que je connais désormais depuis plus d’un an (responsable de ma pathologie sur l’état de mes pièces, il se reconnaîtra ^^) et originaire de la capitale, m’annonce qu’il a trouvé une mine d’or… en Belgique !

La Belgique, et d’avantage la Hollande, sont en effet reconnues pour sa concentration de collectionneurs de la marque du plombier… Pourquoi ? Parce qu’on peut y trouver des trésors (dont un grand nombre encore méconnus) comme justement des vitrines et enseignes officielles…
Le pays de la frite (dont je suis originaire ^^) a notamment été la plaque tournante de distribution de produits Nintendo dans les années 90… et nombre de magasins de jouets et de divertissement de France s’y approvisionnaient justement pour éblouir nos petits yeux de gamins, bénis d’avoir connu cette époque…

Ne nous étonnons donc pas de voir subitement fleurir un grand nombre de boutiques en ligne hollandaises et belges (aujourd’hui reconnues mais complètement dévalisées…) proposant des articles Nintendo très convoités par les collectionneurs ! Une véritable aubaine il y a quelques années mais ces cavernes d’Alibaba font aujourd’hui pratiquement partie du passé, tellement le piston a été surexploité !

Et c’est justement en Belgique que mon ami négociera un mois auparavant (décidément les bonnes affaires défilent en été), un lot sorti de l’espace : Game Boy, NES, SNES, N64… Vitrines, enseignes, toutes sortes de bundle de consoles (dont la plupart exclusifs à la Belgique) et jeux complets (dans un état impressionnants, ce qui me permettra de faire quelques upgrade) et… des bornes de démonstration (Européennes et USA)… Évidemment, lorsque l’on est passionné, ce genre de hold-up vous donne très facilement le tournis !

Au fur et à mesure, je tentais d’aider mon pote à estimer à sa plus juste valeur ce qu’il ne voulait (ou ne pouvait) pas garder, bien que chaque photo qu’il m’envoyait me faisait baisser progressivement la vue tant les produits vintages estampillés Nintendo ont ce charme et cette patte nostalgique si particuliers… Mais autant se rendre à l’évidence, je n’étais focalisé que sur une seule d’entre elle : la borne de démonstration Super NES, appelée plus communément chez les collectionneurs le kiosque M80C/M81C !

Soyons réaliste… Si mon pote n’avait pas pensé à moi dès le départ, cette magnifique borne de démonstration aurait trouvé preneur en un éclair, c’est pourquoi je devais très rapidement prendre une décision… Une opportunité comme celle-ci, c’est comme espérer voir James Cameron réaliser un bon film de nos jours…

Après s’être mis d’accord sur un prix (qui a augmenté depuis, à tel point qu’on voulait déjà me la racheter le double à peine récupérée…), il ne restait plus qu’à fixer une date et un point de rendez-vous pour retrouver la promise !

C’est lors de son retour de Belgique, à bord d’un fourgon rempli à ras bord (dont je vous passerai les détails par décence huhu) que nous nous croiserons en terrain neutre, sur une aire d’autoroute à proximité d’Arras.

Le côté pratique de cette borne est qu’elle est divisée en 4 parties :

• L’écran officiel de 23 cm de diagonale, distribué par Bandai (assez rare pour être souligné)
• La partie supérieure, comprenant le système de jeu : le compartiment vitré (avec la console), les manettes (dont le câblage est habillé par des manchons du plus bel effet), l’emplacement écran et l’enseigne/néon
• Le bloc adjacent « Super Nintendo » venant s’imbriquer entre le pied et la partie supérieure
• Le pied

Inutile donc de souligner que la logistique est autrement plus gérable que le transport d’une borne d’arcade de 100 kg !

Ni une ni deux et quelle que soit l’heure, il me fallait constater le résultat une fois rentré à la casa… et… Dieu que c’est magnifique… Outre les souvenirs enfouis de mon enfance (à 9 ans, du haut de mes 1m30, parfaitement en adéquation avec les dimensions du kiosque), de mon premier contact avec la Super Nintendo dans mon magasin de jouets (septembre 1992), c’est l’enseigne écarlate qui fait ici toute la différence !

Élégante avec son armature sobre, sombre (noire et rouge), ses courbes à la fois vintage et un tantinet high-tech (que l’on doit principalement à l’obliquité du compartiment console), la M80C/M81C nous éblouit avec ses logos et sa propagande « Now You’re Playing With Super Power » !

Preuve est que le kiosque a bien été distribué exclusivement en Hollande, deux textes affichés à chaque extrémité du compartiment console, au-dessus des manchons manettes : L’un est un texte explicatif des commandes manettes, l’autres est purement marketing, à grand renfort de geavanceerde spelcomputer (la console de jeu la plus avancée), drie-dimensionale (tridimensionnel), ou encore de digitaal stereo geluid (son stéréo numérique).

Le rendu sonore est renvoyé directement par les hauts parleurs du moniteur, il transpire l’authenticité et la charme d’époque ! La vidéo quant à elle, est gérée par un simple câble RCA vers le moniteur. À noter qu’étant donné l’ancienneté de ce dernier, j’ai rencontré quelques soucis de condensateur (un grand classique) qui ont eu pour conséquence des brouillages intempestifs d’affichage… L’affaire était réglée grâce à un technicien local que je connaissais depuis de longues années et qui m’a souvent sauvé la mise sur des reliques comme celles-ci (tout comme mon alimentation Hantarex US250 de ma borne d’arcade René Pierre) !

À tout cela, nous ajouterons un accessoire indispensable, celui qui me permettra de profiter d’une (très) grande partie de la ludothèque SNES à moindre frais et, ne nous le cachons pas conservateur dans l’âme, qui m’évitera de devoir switcher sans cesse mes précieuses cartouches…

Je parle évidemment du SD2SNES qui est l’un des Linker SNES les plus connus des gamers et qui a pour grande particularité d’inclure, au niveau hardware, le chipset MSU-1 (Media Streaming Unit 1). Cette puce était à l’origine dédiée à la défunte extension CDRom de la SNES (hum hum…) et permettait non seulement le rendu des musiques en qualité CD mais aussi d’étendre la capacité des ROMs au-delà des 4GB…

Nintendo savait faire de belles choses et pour cause, si nous omettons la déclinaison USA (sans doute la plus imposante), la firme du plombier avait fourni deux types de bornes de démonstration aux boutiques de nos contrées : celle que je possède et un autre modèle bien plus massif (près de 200 kg !), plus haut (plus de 2 mètres) et… encore plus rare à tel point que je ne l’ai jamais croisé, aussi loin que je me souvienne…

Chers amis, pour conclure, je dirais juste que le kiosque M80C/M81C fait indéniablement partie des master piece de ma collection… Autant pour « l’objet » que pour le côté nostalgique car, n’ayons pas peur des mots, même si j’aurai toujours cet attrait pour la Sega Mega Drive (dont je rêve de pouvoir mettre un jour la main sur le kiosque dédié), la Super Nintendo, et plus particulièrement les produits qui lui sont liés rassemblent à la fois les vieux cons que nous sommes mais aussi les amateurs de beaux objets nuancés et transpirants les années 80/90… Tendance sur laquelle la marque du plombier ne manque pas de marcher aujourd’hui !

Sortie : 1992

Achat : 14/09/2016

Provenance :

Particulier

Dimensions :

60,5 x 150 x 76 cm

État :
4 coeurs
Rareté :
5 coeurs

LA STATUE DE LINK

Quitte à faire dans la démesure, quoi de tel qu'une statue grandeur nature ? L'achat n'était pas du tout prévu mais mettez-vous à ma place… Lorsque vous avez l'opportunité de dénicher un objet tel que celui-ci et que vous ne savez pas être raisonnable, que feriez-vous…

Oxmox, fabriquant Australien spécialisé dans la confection de statues en résine à l'effigie de personnages issus aussi bien du monde comics que du monde vidéoludique… Batman, Iron-Man, Hulk, Spider Man, Sam Fisher, Lara Croft et autre Abe. Voilà donc quelques exemples de réalisations signées Oxmox !

Ces statues à l'échelle 1/1 (sauf pour de rares cas comme King Kong hum hum) en jettent un max ! Impossible de les louper lorsque vous vous rendez dans les grandes chaines actuelles de magasins de jouets… D'ailleurs celles-ci sont fournies régulièrement par de nouveaux modèles.

Nous sommes ici en présence de la statue à l'effigie de Link ! Plus particulièrement de l'opus Twilight Princess de la très peu connue saga The Legend of Zelda (Aiiiiiie arrêtez de me frapper !).

Sorti en Décembre 2006, c'est-à-dire pour le Line-up de la Wii (bien qu'également sorti sur Gamecube), Nintendo se devait de marquer le coup ! Cet opus très attendu des fans marquait en effet le retour d'un Link adulte et d'un Legend of Zelda bien plus mur et plus sombre que le précédent épisode (Wind Waker), à l'instar d'Ocarina of Time…

Je tiens d'ailleurs à souligner le contexte dans lequel je suis tombé sur l'objet… Suite à la négociation (plutôt ardue) et l'achat de la vitrine Sega chez un particulier, celui-ci me montra ledit objet qui était entreposé dans son garage… Quelle erreur n'a-t-il fait lorsqu'il me montra cette statue mais surtout lorsqu'il m'annonça la mettre en vente juste après une exposition Retrogaming ! Il avait en effet fait spécialement l'acquisition de la statue pour exposer son stand dans un salon spécialisé de la région.

Comme d'habitude, mon sang ne faisant qu'un tour et vu que j'étais le premier sur le coup, je n'ai pas longtemps hésité à la négocier… Dieux que je suis faible…

Alors concernant le design, la statue de Link ne fait pas l'unanimité… Tout simplement par rapport à sa tronche ! Certains la trouve fidèle, d'autres non, question de goût ! Mais pour ce qui est du reste, c'est du tout bon !
La statue se divise en tout et pour tout en 9 parties : la tête (alouette…), l'avant bras et le bouclier Hylia, la lame de la Master Sword, le fourreau, les 2 sacoches, l'avant bras gauche et la garde de l'épée (il manque ici une partie.. bah oui, mémère a fait du voyage dans les magasins avant d'arriver ici), le reste du corps (composé du tronc… un vrai bonheur à transporter…), la jambe gauche et droite et le socle en deux parties. Tiens, petit truc marrant, j'y ai ajouté un crâne sur le socle, ça fait encore plus sérieux…

En ne prenant que la lame, le bouclier et le fourreau, on pourrait limite faire un cosplay des plus saisissants mais là n'est pas le sujet (humm humm…).

Du fait que pratiquement tous les membres sont indépendants, nous pouvons ici très facilement orienter les éléments clés comme le bouclier et la lame… C'est d'ailleurs pratique dans la mesure où la statue étant assez imposante, le fait de pouvoir disposer ces éléments permet de caser l'ensemble dans des endroits plus restreints.

A noter par contre que le montage du personnage sur le socle n'est pas des plus aisé… En effet une fois les deux parties du socle assemblées, chaque jambe de Link vient se glisser sur une barre métallique indépendante (une par partie de socle). Là où l'opération est délicate, c'est qu'il est facile de fixer une jambe mais la seconde ne vient jamais s'ancrer du premier coup… A joutons à cela le fait que la statue fait son poids, tenter de la monter seul est du domaine de l'infaisable…

M'enfin, ne boudons pas cette petite contrainte, quand on est passionné (et surtout inconscient), c'est un véritable plaisir et honneur d'avoir Link comme compagnon à la maison !

Sortie : 12/2006

Achat : 09/2011

Provenance :

Particulier

Dimensions :

102 x 180 x 70 cm

État :
4 coeurs
Rareté :
4 coeurs